Depuis 2007, Jean-Pierre Fourment partage ses compositions sur les scènes musicales, théâtrales, en France et en Europe, habille les bandes son de courts métrages, films d’animations, de publicités…
Avec ce nouveau trio, il continue sa quête sur de nouvelles et d’anciennes compositions revisitées, de cette musique née du cœur, riche de références et d’expériences humaines, qui ne ressemble à aucune autre !
«… Il existe une frontière étroite entre évidence et banalité́, entre cohérence et monotonie, entre virtuosité́ et démonstration, entre équilibre et platitude, entre ampleur et grandiloquence, entre beauté́ et joliesse, entre originalité́ et extravagance, la musique proposée ici se trouve toujours, toujours, du bon coté de la ligne. » Jazz Magazine n° 582 : Patrick Pommier
Jean-Pierre FOURMENT : Contrebasse Compositions Arrangements
Nicolas MARTIN : Piano
Beppe CARUSO : Trombone et Conque
Durée : 1h15
https://jean-pierrefourment.bandcamp.com/
Crédit Photos ©Véronique FOURMENT
https://www.facebook.com/100001283463003/videos/pcb.6241224725930248/528992042658488
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Presse
10 novembre 2022 at 11 h 36 minNORD ECLAIR
Le JP Fourment Trio lance un assaut de douceur Jazz Fourment, Orins et Motury; trio de chocs pour assauts de douceurs. Ce soir à LA MALTERIE.
Le musicien, tout nouvellement arrivé dans le Nord, pratique un jazz d'une douceur cultivée et assumée. Sa contrebasse, il la manie comme un bouclier contre « la violence que l'on subit chaque jour ».
Il y a encore quelques mois, Jean-Pierre Fourment habitait un « petit paradis » bucolique, niché au creux des Cévennes.
Mais le paradis était trop isolé, trop loin de ce qui fait battre le coeur de ce quadra passionné : la rencontre avec d'autres musiciens, l'échange, l'émulation qu'induit une scène jazz active. Et si, avec sa compagne, il a choisi Roubaix comme nouvelle patrie, c'est tout sauf un hasard. C'était pour mieux se rapprocher de Stefan Orins, pianiste nordiste, membre éminent de l'écurie Circum. Avec lui, mais aussi avec Christophe Motury au bugle, ils forment un trio qui a fait de la délicatesse et de la quête de douceur instrumentale un idéal. Ce soir, ils seront à La Malterie, juste avant que Sylvie Courvoisier et Mark Feldman ne prennent la scène avec leur quartet. Après avoir écumé les scènes aux côtés d'un chanteur, après avoir parcouru les routes de France avec un groupe de jazz manouche, Jean-Pierre Fourment a vu il y a deux ans les engagements s'espacer. Un passage à vide dont il est sorti aujourd'hui regon é comme jamais. « J'ai douté. Là, je ne doute plus. Jouer, composer, c'est là que je me sens à ma place », martèle-t-il dans un sourire conquérant.
Les compositions qu'il a créées pour le trio qu'il forme avec Stefan Orins et Christophe Motury portent cette part d'énergie tranquille, cette assurance sereine d'avancer dans le bon sens. La musique du trio est difficile à classer. Jazz dans sa sonorité, dans les couleurs et les harmonies, elle l'est sans doute possible. Mais c'est un jazz qui
'écarte de ses cadres habituels. Point de shabada dans la musique du JP Fourment Trio. Les musiciens évoluent dans des sphères éthérées, semblant parcourir des chemins qui 'éloignent pour mieux s'entrecroiser. On pense à certains albums de Dave Holland, pour la beauté ronde et charnelle du son de la contrebasse, bien sûr, mais aussi pour cette
humilité du contrebassiste au service du morceau que Jean-Pierre Fourment partage avec le maître britannique. Certains morceaux évoquent, en forme d'échos, des accords de tango, tandis qu'à d'autres instants, le trio bifurque vers d'audacieuses cassures de rythmes. Mais l'ensemble est toujours emprunt d'une profonde quiétude. « Mon propos, c'est d'aller à l'encontre de l'air du temps. je veux que ma musique soit douce, contre la violence que l'on subit chaque jour, contre tout ce que l'on prend dans la tête, tout le temps », explique-t-il. Matthieu Millecamps
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LA GAZETTE DE MONTPELLIER N°1135
Jean-Pierre Fourment Trio “Peace and jazz” Le nouvel album de Jean-Pierre Fourment est celui de son trio composé de Stefan Orins et Christophe Motury, deux Lillois respectivement au piano et à la trompette. Sept titres qui n’ont pas encore trouvé de label pour une distribution.
Les compositions sont époustouffantes. Cet album recèle en lui tout ce que le jazz peut contenir de « soutenable » légèreté, de grâce et de délicatesse. La contrebasse de Jean-Pierre Fourment, alliant précision et douceur, laisse dans une ambiance tantôt mélancolique, tantôt aérienne, toutours très poétique. Le dernier morceau, débute dans une ambiance médiévale avec un travail exceptionnel à l’archet, puis une entrée soudain des deux autres instruments qui vont s’entrelacer jusqu’au bout dans une rengaine aussi en-têtante que « l’ascenseur »de Miles.
Un vrai bonheur et du jazz de très haute facture. Ce dernier trait de Jean-Pierre Fourment est sans nul doute le plus réussi, tout simplement parce qu’il est un grand musicien.
Faites passer le message. Bruce Torente.
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LE TREMPLIN DU REZZO JAZZ A VIENNE – Les pérégrinations jazzistiques en quelques mots
On débute en douceur le tremplin du Rezzo samedi après-midi avec le trio de Jean-Pierre Fourment, contre-bassiste gurant actuellement parmi les grands musiciens de jazz français. La formation particulière de ce trio – faisant gurer Christophe Motury au bugle et Stefan Orins au piano – annonce un moment de douceur. Et c'est à cela qu’on a droit.
Ce trio n’est pas seulement là pour proposer une révélation mais aussi pour offrir un moment calme, touchant et plaisant, inspiré autant du jazz actuel que d'autres musiques fopulaires des dernières décennies. On retient une impression d'un jazz de chambre avec un son de groupe très homogène et épuré. Les compositions s'inscrivent dans la lignée d'un jazz européen très écrit et faisant moins gurer les harmonies plus rôdées qui caractérisent le courant bop et post-bop. Dans "Détermination", le caractère pulsé et enjoué du morceau donne l'occasion à la section rythmique de se défouler. Dans "Montagne radieuse", la structure allégée permet d'établir un portrait n, clair, et le groupe entier nous offre une magnique suite de chorus – avec une mention spéciale pour Christophe Motury dont le son chaud et feutré rappelle immédiatement Chet Baker, ombre pesante sur tout trompettiste/bugliste qui joue le son et non la virtuosité.
On apprécie le moment calme, posé et relaxant offert par ce trio plein de modestie. Philippe Maniez
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JAZZ MAGAZINE – JEAN-PIERRE FOURMENT « LA DANSE DU PAPILLON »
Grâce, légèreté, élégance. C’est la première impression que procure l’écoute de cet album dont le titre se trouve pleinement justifié. La musique de Jean-Pierre Fourment a quelque chose d’aérien que soulignent aussi ses arrangements, jouant sur la complémentarité des timbres, leur association ou leur contraste, préservant toujours un fragile équilibre entre écriture et improvisation. D’autres écoutes permettent d’en mesurer à la fois la profondeur et la cohérence, même si les sources d’inspiration en sont variées, comme les climats évoqués par chacune des pièces. Rêve, nostalgie, plus rarement jubilation, tout se joue ici dans la suggestion et la nuance. Il faut dire que le propos est servi par un quintette équilibré où chacun trouve sa juste place et peut aussi donner libre essor à sa propre inventivité. De Bernard Rességuier, un coloriste des peaux et des cymbales (son introduction à Makiguchi) à Michel Tardieu, pianiste attentif et un improvisateur, en valeur dans tous les morceaux et singulièrement Après l’orage, en passant par le leader qui tire de sa contrebasse un son boisé et « affûté » (Vera Icona, belle mélodie ou fait merveille son entente avec le pianiste) et les souffants, Jean-François Angles, lyrique au ténor comme au soprano et Christophe Castel, solide comme un roc au trombone (La Ballade d’Heurteubise), tous participent de la réussite de ce CD qui présente un charme certain et mérite largement qu’on lui prête une oreille attentive. Jacques Aboucaya
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LA DEPECHE – FESTIVAL ITINERANCE
Le Jazz dans toute sa splendeur.
Plus que toute autre musique, le jazz, pour prendre tout son suc, doit être écouté en live. Et les heureux spectateurs qui étaient, vendredi soir, au moulin de Gauty à Saint-Jean-d'Alcas ont vécu cela dans le cadre du festival Itinérances de la vallée de la Sorgues. Les musiciens du quintet Jean-Pierre Fourment ont, selon sa formule, « fait don de leur musique aux hommes ». Une musique débordante de sève, aux sons bien dessinés, portée par un sens aigu du rythme, des couleurs et une qualité de jeu impressionnante.
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JAZZ MAGAZINE N° 582- JEAN-PIERRE FOURMENT « LA DANSE DU PAPILLON »
Ce disque fait-il partie de ces réussites exceptionnelles qui méritent de recevoir le label « disque d’émoi » ? Peut être pas, mais il ne s’en faut pas de beaucoup.
Comment vous convaincre qu’il sort du lot ? Comment vous inciter à acheter ce disque, plu- tôt qu’un autre, un CD enregistré par cinq musiciens français que vous ne connaissez probablement pas, jouant des titres dont vous n’avez jamais entendu parler ? (Il sont tous signés du bassiste.)
Peut être en rappelant qu’il existe une frontière étroite entre évidence et banalité, entre cohérence et monotonie, entre virtuosité et démonstration, entre équilibre et platitude, entre ampleur et grandiloquence, entre beauté et joliesse, entre originalité et extravagance, et que la musique proposé içi se trouve toujours, toujours, du bon coté de la ligne.
Bien sûr, rien ne vous oblige à vous procurer ce disque. Ce serait certes dommage pour les musiciens, mais surtout pour vous. Patrick Pommier
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LA SAVOIE JEAN-PIERRE FOURMENT « LA DANSE DU PAPILLON »
Contrebassiste Jean-Pierre Fourment est dans le cercle des actuels grands jazzmen français, éclectique et adepte de métissages.
Avec son quintet, il distille ici une musique à rebours de la brutalité du monde, rythme chaloupé et douceur à toute les notes et interprétations.
On se laisse couler dans cette source suave et savoureuse. C’est un bienfait, un moment d’évasion et de paix.
La rigueur l’exigence musicale et technique permanentes (chaque instrument est remarquablement joué et enregistré) ne prive en rien d’émotions et sensibilité.
Un bien bel album. Luc Monge
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LES DERNIÈRES NOUVELLES DU JAZZ
JEAN-PIERRE FOURMENT : « La danse du papillon »
Le propos poétique de l’album de Jean Pierre Fourment est évident. Un propos qui privilégie une couleur à la fois douce et tendre. Un parfum de nostalgie légère. Le contrebassiste Jean-Pierre Fourment privilégie en e et un jeu d’archet qui met la mélodie en avant. Chaque acteur de ces longues pièces improvise derrière Fourment qui, à tout seigneur, bénéficie d’une prise de son qui lui est très favorable. A l’exception d’un tromboniste pas toujours à son aise, rien à dire sur cet album. C’est très joliment exécuté et totalement maîtrisé. Everything under control pourrait on dire.
On aime l’énergie de Jean-François Angles au ténor qui apporte à cet album sa couleur aux contours plus nets, à la chaleur toute méditerranéenne.
Les 5 acteurs de cette pièce en 7 actes s’amusent beaucoup à jouer sur les variations de tempos et gardent sous-jacent un swing pas débridé mais plutôt contrôlé. Car l directeur de cet album, c’est une sorte de grande pudeur qui semble s’en dégager et qui les empêche peut être se livrer totalement. De mordre dedans un peu plus. On aurait peut être aimé aussi un peu plus de concision pour ce premier album. A la n du 3° morceau il s’est déjà passé plus de 20’ sur un mode assez linéaire. Mais il est vrai que cette lenteur si elle n’est pas extrêmement pesante est parfois inutile. Ainsi la conclusion de Makiguchi (12’18) sur un solo de batterie rajoute certainement quelque chose dans l’esprit du compositeur sans que l’auditeur en comprenne réellement la logique compositionnelle ni même l’intention littéraire. Il n’empêche que cet album bien joliment exécuté et dans la forme et dans le fond est un album sans risque que vous aurez le plaisir à entendre.
Le doux plaisir d’une rêverie innocente. Jean-Marc Gelin
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MIDI LIBRE JAZZ
Jean-Pierre Fourment fait danser le papillon
La danse du papillon n’a rein a voir avec l’e et de son battement d’ailes mais elle ne devrait toutefois pas laisser indifférent. « La danse du papillon », c’est le titre de l’album du quintet conduit par l’excellent contrebassiste Viganais Jean-Pierre Fourment et c’est la raison pour laquelle les cinq musiciens monteront, demain , sur la scène du Jam.
La sortie d’un premier album pensez si ça se fête ! Ceci dit s’il s’agit effectivement de leur premier enregistrement, Jean-Pierre Fourment n’en n’est pas à son coup d’essai : depuis 1993, il a publié pas moins de trois album avec le quartet UBIQ, deux avec le trio jazz tzigane Cordes à Corps et quatre pour le chanteur Michel Avalon !
Avec son nouveau quintet, il propose un jazz aérien et aéré dans lequel chaque instrument a de l’espace et du temps pour exprimer sa personnalité mélodique et rythmique : Michel Tardieu au piano, Christophe Castel au trombone, Jean-François Angles aux saxes et Bernard Rességuier à la batterie. Techniquement pointue sans être aride, thématiquement éclectique sans paraître indécise ; leur musique devrait séduire autant le fan de jazz cool classique que l’amateur éclairé de jazz contemporain.
A voir donc et à écouter en regardant danser les papillons… J.Be
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PIANOBLEU.COM DISQUE DU MOMENT : « LA DANSE DU PAPILLON »
Jean-Pierre Fourment, compositeur et arrangeur de l'ensemble des morceaux de ce disque, n'est pas pianiste mais comme le laisse deviner la photographie de la pochette du disque, contrebassiste. Cet album "La danse du papillon" est celui de son quintet avec lequel il se produit régulièrement, à ses côtés : Michel Tardieu au piano, Christophe Castel au
trombone, Jean-François Angles aux saxophones et Bernard Rességuier à la batterie. Mais ce n'est pas parce que le leader n'est pas pianiste que les amateurs de piano devraient passer à côté de ce disque, et il serait bien dommage de le laisser passer à travers les mailles du let. Aussi une fois n'est pas coutume, mais pas l'exception, celui-ci est donc "disque du moment" car l'instrument piano n'est ici pas du tout en reste au contraire, Michel Tardieu se montre un accompagnateur très dynamique et o re dans la plupart
des sept morceaux de très belles envolées parfois quasi-lyriques. C'est d'ailleurs par des notes de piano seul que débutent cet album, très vite la contrebasse et le trombone le rejoignent dans un univers chaleureux, offrant une musique légère et mélodieuse, aérienne. Les morceaux sont relativement longs : le plus court dure plus de six minutes et le plus long le double.
A la mesure du temps, l'espace sonore est large et laisse place à l'imaginaire, chaque instrument disposant d'une grande liberté, liberté contagieuse permettant à l'auditeur de rêver au gré des différents univers car Jean-Pierre Fourment est un compositeur éclectique, qui a joué dans les groupes de mu ique tzigane, brésilienne, des Bal- kans,.et ses compositions sont autant d'invitations au voyage…Même en Asie avec, par exemple, l'original morceau, et le plus long précisément : "Makiguchi" d'une profondeur parfois zen avec une interruption silencieuse. Il est suivi de morceaux au rythme plus marqué "Après l'orage" et la "Ballade d'Heurteubise" où le piano s'o re encore des échappées mélodieuses.
Avec ces morceaux et le premier de l'album, La "Valse 777" est sans doute également "La danse du papillon" qu'adopteront plus particulièrement les pianophiles car le pia- niste autodidacte, au- teur, compositeur et arrangeur Michel Tar- dieu s'y révèle aussi des plus remarquables, ce- pendant il ne faudrait pas oublier non plus d'ajouter à cette liste "Vera Icona" où après une entrée de la contre- basse aux accents tzi- ganes, le piano se joint au trombone dans un beau duo, et s'échappe également dans un solo
passionnel avec un accompagnement de la batterie qui reste comme dans la plupart du disque aussi léger et frémissant que le battement de l'aile du papillon. Au total au moins six morceaux sur sept qui o rent donc une belle place au piano…
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CRISTAL RECORDS
Un jazz aérien, léger mais aussi sans paradoxe, beaucoup de profondeur et de maîtrise technique pour ce nou- vel album du quintet du contrebassiste Jean-Pierre Fourment.
Des mélodies ciselées qui nous font chercher dans nos mémoires celles de chansons pas encore composées, d’autres univers aussi , plus cinématographiques ( La ballade d’Heurteubise) ou évoquant celle de plus grosses formations (Osmound la rouge) ; un album à l’image de l’éclectisme de Jean-Pierre Fourment, qui a joué aussi dans des groupes de musiques tzigane,
brésiliennes, des Balkans…Et a composé et joué pour le théâtre et la danse contemporaine ; di érent univers, mais au nal un disque cohérent, coloré, une musique virevoltante , au gré du vol du papillon. Frédéric Migeon
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ACADÉMIE DU JAZZ
Jean-Pierre Fourment "La danse du Papillon".
L'écoute du CD me semble révéler un vrai talent d'écriture (avec des idées sur la forme et un certain lyrisme qui survit assez bien aux structures bien campées du CD). Il y a donc quelques bonnes surprises, y compris sur le plan de la prise de son qui est quasiment parfaite. J'ai moins été impressionné par les qualités d'instrumen- tistes à proprement parler, mais je mets cela sur le compte d'une volonté de faire apparaître ce groupe comme une entité soudée et sans "ego" trop spectaculairement mis en avant… En tout cas, c'est un bon premier disque pour une formation nouvellement créée. Jean-Pierre Fourment, qui, c'est une évidence, joue juste, a un bon tempo et signe de jolies lignes de basse, ce qui n'est pas donné à tout le monde . François Lacharme
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MIDI LIBRE NAISSANCE D’UN NOUVEAU JAZZ !
Si les mélodies des classiques du jazz ont traînés dans les rue de la Nouvelle –Orléans avant de connaître un succès planétaire ; peut être bien que les privilégiés qui ont assisté au premier concert donné par le Jean-Pierre Fourment Quintet pourront dire : « J’ai vu un certain samedi soir de décembre 2006, naître un nouveau jazz. » Sur scène cinq musiciens : Michel Tardieu au piano, Christophe Castel au trombone, Bernard Rességuier a la batterie ; Jean-François Angles aux saxophones et Jean-Pierre Fourment à la contrebasse. Ce dernier est le compositeur du groupe ; l’on retrouve d’ailleurs dans la ligne mélodique des divers morceaux, malgré́ la foison des improvisations très réussies et fort bien adaptés a sa ligne directrice.
Comment définir cette musique de jazz qui, par instant, ressemble à de la musique de lm ?
Commentaire utile3Sans avoir le vocabulaire du critique professionnel pour le faire, on le classera donc simplement dans ce que l’on nomme aujourd’hui couramment les musiques actuelles ; en tout cas assez original pour renouveler le genre, tout en gardant ce qui fait la force du jazz, son âme. Ils ont enregistré un premier album « La danse du papillon » qui en appelle d’autres, comme ce premier concert, une vraie première qui devrait rapidement conquérir de nouveaux publics.
En tout cas celui de samedi, connaisseur ou néophyte, aura chaleureusement applaudi. B.V.