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Biographie

Chanteuse, Élizabeth McComb est née à Cleveland (Ohio), dans une famille originaire du Mississippi et a grandi au sein d'une communauté pentecôtiste. Son père, ouvrier, est mort alors qu'elle était encore en bas âge. Sa mère prédicatrice deviendra pasteur. Elle participe très jeune à la chorale de son église, trois de ses grandes sœurs forment le groupe vocal « The Daughters of Zion », qui connaît localement une certaine notoriété, et qu'on retrouvera, bien des années plus tard, ponctuellement, à ses côtés. Elle apprend le répertoire des artistes qu'elle admire: The Staple
Singers, le groupe familial de Roebuck Staples (1914-2000), Sister Rosetta Tharpe (1915-1973) et surtout Mahalia
Jackson (1911-1972).
Son frère, trompettiste, lui fait découvrir le monde du jazz. Après de courtes études de violon, elle se met en autodidacte devant le piano. Le temple de sa mère est un véritable « conservatoire », Liz McComb connaît par coeur des centaines de « songs ». Au cours de ses études, elle participe au Karamu House Theater de Cleveland, le
plus ancien théâtre noir des USA , à l'époque du grand mouvement pour les droits civiques.
Dans l'espoir de devenir chanteuse professionnelle, elle passe quelques auditions sans suite à New York.

Elle finit par intégrer un groupe, « The Jean Austin Singers », qui participe à une tournée européenne de blues et de gospel, « the Roots of Rock and Roll » dont elle devient une des vedettes.
En 1981, elle participe pour la première fois au Festival de Jazz de Montreux, en même temps que Bessie Griffin (1922-1989).
Elle sera sur la même scène les deux années suivantes, puis on l'entendra au Festival de Negro Spirituals and Gospel « Songs » de Monte-Carlo.
Elle assure les premières parties de vedettes comme Ray Charles ou James Brown.
À Paris, encouragée par Maurice Cullaz, elle forme en 1987, l'éphémère quatuor« Psalms »
avec la chanteuse La Velle (Lavelle McKinnie Dugan), l'organiste Jérome Van Jones (1947 2005), et le pianiste Gregg Hunter.
Puis, avec ce dernier, elle chante en duo. Ils enregistrent un disque qui est récompensé par Le Prix Mahalia Jackson. Elle est très affectée par la mort de Greg Hunter.
Sa carrière se réoriente à partir des années 1990, avec la rencontre du producteur français Gérard Vacher, dont elle écrit: «En ce temps là, j'ai rencontré un Français qui sera bientôt mon producteur. Mais avant d'accepter de travailler avec lui, j'ai prié pour lui, parce que je pensais qu'il était fou ... et ... il est fou ... fou comme un renard! ! ! Et de fil en aiguille, certaines choses sont le destin ... »

Chacune de ses apparitions est une leçon magistrale de vérité et de vigueur, d’émotions et de rigueur, jetée joyeusement à la figure des pseudo-vocations académiques et superficielles du showbiz...
Le temps d'un concert, Liz nous fait parcourir tous les états de la condition humaine : bouleversante et parfois douloureuse, exaltée mais sereine, ardente mais sensuelle,;souvent suave et toujours primesautière ...
Liz est avant tout émouvante et généreuse, par sa voix, son jeu de piano et son engagement physique absolu.
Un concert de Liz McComb est inoubliable, on n'en ressort jamais indemne.
Au fil des ans, au prix d’un travail acharné, elle s’est imposée par une œuvre exceptionnellement féconde et unanimement célébrée : Prix Mahalia Jackson, Victoires du Jazz, Ensound Music Awards, etc...

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